« Et la grande gagnante des Jeux olympiques de Paris 2024 est… l’Union européenne !
Avec 309 médailles dont 97 en or, 95 en argent et 117 en bronze, l’UE surpasse toutes les autres nations engagées dans ces Jeux, et de très loin.
Les Etats-Unis ont par exemple récolté 126 médailles, dont 40 en or, tandis que la Chine en compte 91, dont 40 d’or » (Toute l’Europe) (1)
Si les 27 pays de l’UE avaient constitué des délégations uniques et communes composées de leurs meilleurs athlètes dans chacune des disciplines olympiques, le total des médailles récoltées par ces délégations aurait en effet de loin dépassé celui engrangé par les deux premiers vainqueurs officiels - les États-Unis et la Chine.
Même si les règles olympiques se prêtent mal à un tel regroupement, ce résultat démontre tout de même la supériorité globale de l’athlétisme européen sur ses grands concurrents - et mérite donc d’être souligné.
Supériorité qui aurait été rendue plus visible si les athlètes européens avaient été autorisés à porter les doubles couleurs, nationale et européenne.
À cet égard, il est heureux que - sur initiative du pays hôte - les symboles européens aient fait une (timide) apparition à Paris en marge des jeux lors de la cérémonie d’ouverture et de certains évènements officiels :
Nous avions ici, à plusieurs reprises (2), insisté sur l’opportunité de « hisser les couleurs européennes » à l’occasion de JO organisés sur le sol européen.
C’est à présent chose (à moitié) faite grâce aux efforts conjugués du gouvernement français et de la Commission.
Il reste à « transformer l’essai » pour les JO de Los Angeles.
Le prochain commissaire chargé du sport (domaine dans lequel l’UE a compétence pour « coordonner ou appuyer l’action des EM ») pourra tirer profit de ce précédent pour rendre plus visible encore la « communauté sportive » européenne.
Et apporter ainsi un « supplément d’âme à l’affectio societatis » européen.
Jean-Guy Giraud - 21 - 08 - 2024
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